La firme de services énergétiques Ecosystem exhorte le gouvernement du Québec à intégrer des objectifs de performance dans les appels d’offres qui seront émis aux fins de la réalisation des projets visant à relancer l’économie.
Dans une communication aux médias, Ecosystem indique que les nombreuses mesures proposées dans le projet de loi no 61, Loi visant la relance économique et l’atténuation des conséquences de l’état d’urgence sanitaire déclaré le 13 mars 2020 en raison de la pandémie de COVID-19, ouvrent la porte à une réflexion approfondie sur le processus d’acquisitions gouvernementales pour y inclure des objectifs clairs et exiger des performances durables.
L’article 50 de ce projet de loi portant sur l’accélération de plus de 200 projets d’infrastructures, rappelons-le, stipule que le gouvernement peut, « par règlement et sur recommandation du Conseil du trésor », déterminer des conditions qui différeraient de celles prévues par la Loi sur les contrats des organismes publics.
« Par la préparation d’appels d’offres reposant sur les résultats, le gouvernement peut atteindre l’agilité recherchée et tirer de nombreux bénéfices des opportunités liées à la relance économique sans augmenter le risque », soutient le président-directeur général d’Ecosytem, André Rochette.
Après avoir souligné que des appels d’offres intégrant à la fois la conception, la construction ainsi que la mise en œuvre, et même des clauses de performance, sont déjà mis à profit dans certains projets d’envergure et d’économie d’énergie, André Rochette observe que « le gouvernement pourrait aller encore plus loin en facilitant des ententes contractuelles basées sur les résultats et alignant les intérêts financiers pour inciter à la collaboration et l’innovation.
« Un processus contractuel guidé par l’atteinte d’objectifs communs, accompagné de clauses de performance, ajoute-t-il, est un élément important pour l’atteinte des cibles d’électrification et de lutte contre les changements climatiques. »
Source : Ecosystem
