L’Université de Montréal (UdeM) entend mettre en place plusieurs actions pour atteindre la carboneutralité à l’horizon de 2040.
Il s’agit de l’objectif phare de sa lutte contre les changements climatiques décrit dans son plan de réduction des émissions de GES de l’UdeM, qui se veut une feuille de route pour atteindre la carboneutralité des émissions de sources internes et celles de sources externes provenant de l’achat d’énergie. Le plan prévoit des jalons de réduction intermédiaires de 20 % des émissions dès 2025, et de 40 % en 2030 (par rapport à 2005).
Plusieurs actions concrètes sont notamment ciblées dans ce plan pour minimiser l’empreinte carbone provenant du parc immobilier. « L’UdeM s’est engagée dans un vaste projet de réduction de l’empreinte carbone de ses bâtiments. Nous prévoyons que l’électrification de certains équipements de la centrale thermique fonctionnant au gaz naturel, jumelée à quelques mesures d’économie d’énergie anticipées, telles que l’aérothermie ou la géothermie, ainsi que les efforts d’optimisation intégrés au projet de réaffectation des espaces permettront une réduction de 5000 tonnes de GES par année », indique Ghyslain Chassé, directeur général des immeubles.
L’université prévoit également améliorer l’étanchéité et l’isolation de l’enveloppe des bâtiments et revoir les systèmes électromécaniques, en plus d’adopter des critères d’efficacité énergétique pour ses nouvelles constructions ou rénovations majeures et d’intégrer aux guides conceptuels de la direction des immeubles des critères de qualité et de durabilité. La réalisation et le financement de projets pilotes en énergie renouvelable pour valoriser certains rejets font également partie des avenues envisagées.
Le plan de réduction des émissions de GES de l’UdeM s’inscrit dans l’outil de planification stratégique en développement durable élaboré pour la période 2021-2023, lequel comprend 44 objectifs regroupés autour de neuf thèmes principaux.
Source : Université de Montréal
