Il s’agit de la Chaire Trottier : transition énergétique, gouvernance et participation, créée par l’Université de Montréal, Polytechnique Montréal et HEC Montréal.
La Chaire aura comme objectif de « désigner, de comprendre et d’anticiper les points de friction » sociaux, politiques, environnementaux et techniques liés à la carboneutralité, indique le communiqué daté du 9 avril. La Chaire comprend une enveloppe de 1,5 million de dollars sur cinq ans.
Des approches visant à « limiter les répercussions de la transition » afin de l’encourager et de l’accélérer seront aussi élaborées.
Les travaux de la Chaire Trottier porteront ainsi sur trois axes de recherche, dirigés par les différents cotitulaires.
Premier axe : approches de gouvernance anticipative
- Piloté par Laurence Bherer, professeure au Département de science politique de l’Université de Montréal
- Objectifs :
- Développer les institutions pour les générations futures
- Développer des démarches participatives de prospectives et d’anticipation
- Approches collaboratives, expérimentation et anticipation des politiques publiques
Deuxième axe : modélisation énergétique
- Piloté par Michaël Kummert, professeur au Département de génie mécanique de Polytechnique Montréal
- Objectifs :
- Créer des modèles et des outils pour simuler différentes trajectoires de transition à l’échelle des quartiers, des villes et des régions
- Transition vers des quartiers urbains durables
- Énergies renouvelables décentralisées dans les territoires et les communautés autonomes
- Les industries au cœur de la transition énergétique
Troisième axe : gestion inclusive de la transition
- Piloté par Emmanuel Raufflet, professeur au Département de management de HEC Montréal
- Objectifs :
- Réfléchir aux modalités d’inclusion des organisations et des acteurs de terrain tout en s’assurant que la transition sera équitable
- Engager la population autour d’un exercice de réflexion et de vision sur la transition
- Réussir la transition énergétique grâce à des emplois de qualité et des formations pertinentes
Source : Université de Montréal