L’Édifice Sun Life est maintenant frappé du sceau LEED pour les bâtiments existants : exploitation et entretien, niveau Argent. L’obtention de cette certification couronne une démarche d’écologisation qui aura dû être menée avec doigté, de façon à préserver le caractère historique de cet immeuble de bureaux montréalais construit en trois étapes entre 1914 et 1933.
« L’Édifice Sun Life a été érigé avec des matériaux et des procédés de construction qui n’avaient rien à voir avec ceux que l’on connaît aujourd’hui, souligne Mario Bédard, premier vice-président, Québec et Maritimes, chez Bentall Kennedy, société gestionnaire de l’immeuble.
« Rendre le bâtiment conforme aux normes d’aujourd’hui, avec les nombreuses contraintes que présente le caractère patrimonial du cadre bâti, exige une sensibilité architecturale et une minutie rare en termes d’exploitation et d’entretien écoresponsables, poursuit-il. Toute intervention majeure relève de l’exploit. »
À la fin des années 80, l’Édifice Sun Life a fait l’objet d’une première cure de rajeunissement majeure, qui s’est traduite par le remplacement de 1 600 fenêtres extérieures et la modernisation des systèmes électromécaniques. Sans compter le nettoyage complet des façades.
Plus récemment, l’immeuble a été pourvu d’infrastructures répondant aux normes environnementales les plus élevées et d’installations de télécommunications à la fine pointe de la technologie. Parmi les changements apportés figurent :
- la mise de niveau du système CVAC, en automatisant et en centralisant le réseau de contrôle de tous les thermostats de l’édifice, y compris les contrôles de l’éclairage et des accès ;
- l’installation de filtres électroniques dans le système d’alimentation d’air frais ;
- le remplacement des refroidisseurs ;
- la remise à neuf des six tours de refroidissement ;
- l’entretien et le remplacement continus des pompes à chaleur ;
- l’optimisation éconergétique du stationnement ;
- la mise en place d’appareils sanitaires à faible consommation d’eau ;
- et l’installation de compteurs d’eau.
Source : Bentall Kennedy
