Le maire d’arrondissement Alan DeSousa met de l’avant le fort potentiel solaire photovoltaïque et thermique de Saint-Laurent et invite la communauté d’affaires laurentienne à collaborer pour réussir la transition énergétique.
Le territoire de l’arrondissement de Saint-Laurent est consacré à 70 % aux affaires professionnelles, commerciales, manufacturières et industrielles, une situation qui est responsable d’un phénomène important d’îlots de chaleur urbains, mais qui représente également une opportunité d’innover en matière de lutte contre les changements climatiques, croit l’administration laurentienne.
Selon une évaluation effectuée en 2018, la superficie nette de quelque 1400 toits industriels et commerciaux capables d’accueillir des panneaux solaires à Saint-Laurent représenterait 4,5 millions de mètres carrés et un potentiel de production d’énergie de 521 gigawatts-heures, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité de 24 000 foyers.
De plus, Saint-Laurent serait un endroit propice à l’installation de centrales solaires sur toitures, considérant que les bâtiments sont de la même élévation et qu’il y a très peu d’arbres dans les secteurs visés. Cette même étude soulignait également que l’installation d’équipements solaires permettrait à certains bâtiments d’atteindre une autonomie énergétique partielle.
Dans le cadre de son allocution annuelle à la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Laurent-Mont-Royal, le maire DeSousa a ainsi enjoint la communauté d’affaires à réfléchir au bénéfice que pourrait engendrer la création d’un vaste parc solaire au sein de l’arrondissement, soulignant que plusieurs entreprises ont déjà amorcé une expérimentation dans ce sens. D’autres projets d’énergie renouvelable sont également considérés par l’administration, tels que la valorisation des rejets thermiques à travers une boucle de chaleur et de fraîcheur ainsi que la géothermie.
Cet appel à s’investir collectivement dans la transition énergétique arrive à point nommé alors qu’Hydro-Québec a procédé à l’annonce de son Plan stratégique 2022-2026, lequel contient une volonté d’intégrer au réseau actuel des ressources énergétiques décentralisées (RED) et des filières de production variables, comme l’éolien et le solaire.
Source : Arrondissement de Saint-Laurent