Sophie Brochu, présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, livre ses réflexions sur l’après-COVID-19.
Le monde vit une crise sanitaire et un bouleversement économique sans précédent. Il est très difficile de prédire de quoi l’avenir sera fait. Même si j’arrive en poste dans un contexte bien particulier, j’ai la conviction qu’Hydro-Québec jouera un rôle de premier plan dans le rebond du Québec.
Nous mettrons notre énergie, humaine et électrique, au service de nos clients et de nos concitoyens. Nous poursuivrons avec détermination sur notre lancée vers la transition énergétique. Nous continuerons par exemple de participer à l’électrification des transports, qui permet à la fois de réduire notre empreinte carbone collective et notre dépendance économique au pétrole.
Les technologies vertes joueront un rôle de plus en plus important. La décarbonation de notre économie engendrera une demande nouvelle en électricité. Nous jumellerons à nos approvisionnements hydroélectriques d’autres énergies renouvelables, comme l’éolien et le solaire.
Cela dit, la meilleure énergie est celle qui n’est pas consommée. Nous appuierons nos clients dans leurs initiatives d’efficacité énergétique, réduisant du coup leur facture d’énergie et leur empreinte environnementale.
Enfin, à l’heure où les finances publiques et privées sont sursollicitées, le Québec est positionné comme jamais pour aider ses partenaires des territoires limitrophes à atteindre leurs objectifs environnementaux et notamment à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Les défis sont nombreux et les occasions se multiplient. Les femmes et les hommes d’Hydro-Québec mettront toute leur énergie à relever les premiers, à saisir les secondes et à contribuer tangiblement à la reprise au Québec.