Cette initiative originale vise non seulement à embellir les espaces publics, mais s'inscrit également dans la volonté de l'École de technologie supérieure (ÉTS) d'étendre sa démarche de biodiversité urbaine au-delà de son campus et de contribuer aux mesures d'adaptation de la ville face aux changements climatiques.
D'une durée de deux ans, le projet-pilote de verdissement des abribus, mené en collaboration avec Québecor Affichage et Les Toits Vertige, sera visible dans les arrondissements Ville-Marie et Rosemont-La-Petite-Patrie. Il permettra aux chercheurs en génie de la construction de l'ÉTS, Danielle Monfet et Jean-Luc Martel, de vérifier si les impacts positifs des toits-verts peuvent être observés même pour de petites surfaces.
En équipant de capteurs deux abribus de Montréal, situés aux intersections Robert-Bourassa/Saint-Jacques et Sherbrooke Est/Pie-IX, ils recueilleront des données concrètes et pourront évaluer les effets de ces installations. Les chercheurs procéderont à des tests périodiques et effectueront des analyses comparatives avec d'autres abribus sans toits verts afin de mesurer les bénéfices réels de ces aménagements, tels que la réduction attendue de la température à l'intérieur des abribus.
L'ÉTS et ses partenaires espèrent que ce projet-pilote fournira des données précieuses et ouvrira la voie à une expansion future de cette initiative, avec le potentiel de doter un plus grand nombre d'abribus de toits verts à travers la ville.
Source : École de technologie supérieure
