Organisme à but non lucratif créé en 2002 par l’architecte Edward Mazria. Sa mission est de faire du secteur du bâtiment, actuellement responsable de près 50% des émissions totales de gaz à effet de serre (GES) aux États-Unis, une solution clé dans la lutte aux changements climatiques.
Catégorie: Développement durable
Architecture centrée sur le confort des occupants et sur l’efficacité énergétique. Elle est aussi caractérisée par des éléments d’intégration avec l’environnement bioclimatique du bâtiment.
Selon Bill Reed, architecte de renommée internationale reconnu pour sa contribution et son engagement envers le développement durable, l’architecture régénérative est « une approche de conservation, ou de haute performance, qui se concentre sur la réduction de l’impact humain sur l’environnement ainsi que sur la compréhension du système vivant à partir duquel nous pouvons tirer des enseignements sur la façon d’intégrer la nature comme une partenaire à part entière » [traduction libre].
Alors que la biophilie fait davantage référence à l’effet positif des éléments naturels sur l’être humain, le biomimétisme désigne plutôt le transfert et l’application de propriétés observées dans le monde vivant vers des matériaux et processus créés par l’homme. Parmi les sous-domaines de recherche du biomimétisme, on compte notamment la bionique, la bioassistance et l’architecture biomimétique.
Le terme biophilie (biophilia), a d’abord été proposé par le biologiste Edward O. Wilson. Il désigne l’affinité innée de l’homme pour le vivant et les systèmes naturels. Ce terme est parfois adopté dans le domaine de l’architecture et il fait référence à une conception qui se rapproche ou qui imite les conditions d’un environnement naturel. De fait, certaines recherches démontrent que les humains ont tendance à trouver des solutions qui leur permettent de préserver les aspects biophiliques dans leur milieu de vie. À titre d’exemple, la biophilie peut consister à :
Les poutres, colonnes et arches structurales de bois lamellé-collé sont constituées de lamelles de bois (2x3 à 2x12), rabotées, préjointées, et ensuite collées les unes aux autres à l’aide d’adhésifs hydrofuges. La finition qu’on lui confère peut varier du simple rabotage au sablage fin. Cette composition offre une stabilité structurale plus grande que celle du gros bois d’œuvre. De plus, le lamellé-collé permet d’exploiter des essences moins nobles de par la petite dimension des lamelles.
Plus connue sous le nom d’Environnemental Product Declaration (EPD), ce document est un formulaire standardisé décrivant les impacts environnementaux d’un produit selon les critères de l’analyse du cycle de vie et conformément au protocole ISO 14025. Cette démarche est issue de différentes obligations européennes, intégrée dans une norme internationale ISO.
L’Eco-Machine est un système de purification d’eau conçu pour traiter, sans additif chimique, les eaux usées. Le fonctionnement du système est basé sur des processus observables dans un environnement naturel. On attribue l’appellation d’Eco-Machine au biologiste américain John Todd. D’autres systèmes similaires, avec des appellations plus ou moins semblables, sont aussi offerts sur le marché.
C‘est la traduction de greenwashing. L’écoblanchiment (ou verdissage) désigne un procédé marketing visant à se donner une image écologique. Une des caractéristiques de l’écoblanchiment est la quantité d’argent investi en publicité souvent bien plus importante que l’argent investi réellement en faveur de l’environnement.
Définition Utilisation de tous les moyens disponibles afin de dimensionner et de gérer au mieux la demande en eau du bâtiment. Une gestion efficace permet de faire des économies et de réduire la quantité d’eaux usées rejetées à l’égout ainsi que la consommation de produits chimiques. En outre l’eau non potable telle que l’eau de pluie peut être utilisée pour l’irrigation des aménagements paysagers, les chasses d’eau des toilettes et des urinoirs, l’entretien et le nettoyage, et certains systèmes du bâtiment.
L’analyse du cycle de vie est définit comme une analyse visant à définir les atteintes environnementales d'un produit, d'un procédé ou d'un service tout au long du cycle de vie, depuis l'extraction des matières premières jusqu'à la fin de vie. La méthodologie applicable à l’analyse du cycle de vie est régie par les normes de la série ISO 14040.
Appliqué au bâtiment, l’effet de cheminée dépend de la variation de la pression de l’air entre le côté intérieur et le côté extérieur de l’enveloppe d’un bâtiment. Comme ce phénomène est fondé sur un principe physique voulant que l’air chaud monte alors que l’air froid reste au sol, plus le bâtiment est haut, plus l'effet est important. Comme l'enveloppe des bâtiments n'est généralement pas complètement étanche, l’air chaud qui s'échappe au haut des maisons est à l’origine d’une dépression au bas de celles-ci, et donc d’une infiltration d’air plus frais.
Le nouvel urbanisme se place à contrecourant de la Charte d’Athènes. Cette dernière, en partie inspirée des travaux de Le Corbusier, séparait la ville par fonction ou par zones. Elle laissait également une grande place à l’automobile. Ce mouvement a influencé plusieurs reconstructions de villes détruites lors de la Seconde Guerre mondiale, par la création de grands ensembles mono fonctionnels.
Ce programme a été mis en place par Hydro-Québec et il s’adresse aux propriétaires qui ont décidé de produire leur électricité de manière autonome. Il permet à un auto producteur de rester branché sur le réseau national. Cela lui procure un double avantage, il lui est permis d’injecter l’énergie produite en surplus dans le réseau, et de se fournir auprès d’Hydro-Québec quand il ne produit pas suffisamment pour sa consommation. Les kWh produits en surplus sont mesurés et apparaissent sous forme de crédit de consommation.
Le terme permaculture a été utilisé pour la première fois par les australiens Bill Mollison et David Holmgren, dans leur livre Permaculture One paru en 1978. Ils se sont inspirés des principes promus par le japonais Masanobu Fukuoka pour écrire ce dernier. En 1981, Bill Mollison s’est vu remettre le Prix Nobel alternatif pour son travail de réflexion et de promotion au sujet de la permacuture.
Le pont thermique est un point de jonction où la barrière isolante est rompue. Cette rupture permet donc à chaleur de migrer de l’intérieur vers l’extérieur par conduction thermique des parois. Lorsque la température extérieure est basse et que l’effet des ponts thermiques est accentué par l’écart de température entre l’extérieur et l’intérieur d’un bâtiment, ce peut devenir une source d’inconfort pour les occupants.
Le système de certification et de classement Green Metric World University Ranking (WUR) a été développé par une équipe pluridisciplinaire de l’Universitas Indonesia (UI) dans le but de mesurer l’importance accordée au développement durable sur les campus du monde entier. Les trois valeurs qui sous-tendent ce système sont l’environnement, l’économie et l’équité. Les critères d’évaluation du UI Green Metric WUR sont pondérés de la façon suivante :
Utilisation comme source d’énergie d’un matériau dont la valeur marchande est inférieure à la valeur d’usage de l’énergie produite. La production d’électricité ou la distribution de chaleur pour les réseaux de chaleur par l’incinération de déchets est un exemple commun de valorisation énergétique.
Le verre électrochromique est un verre dynamique, qui a la propriété de changer de couleur de manière réversible lorsqu’une charge électrique y est appliquée. Dans ce cas, on parle d’une teinte électronique, variable, qui permet notamment d’éviter les gains excessifs de chaleur interne.
Le verre thermochromique a la propriété de changer ses propriétés optiques en fonction de sa température, et ce, de manière réversible. De manière générale, cette propriété est donnée au verre en déposant un mince film de plastique, enduit de dépôts d’oxydes métalliques entre deux feuilles de verre. Les oxydes métalliques subissent un changement de phase à certaines températures, ce qui affecte la transparence du verre. Plus précisément, il y a passage d’un état semi-conducteur clair vers un état associé au comportement métallique de type absorbant.