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Selon Bill Reed, architecte de renommée internationale reconnu pour sa contribution et son engagement envers le développement durable, l’architecture régénérative est « une approche de conservation, ou de haute performance, qui se concentre sur la réduction de l’impact humain sur l’environnement ainsi que sur la compréhension du système vivant à partir duquel nous pouvons tirer des enseignements sur la façon d’intégrer la nature comme une partenaire à part entière » [traduction libre].

Les bâtiments régénératifs sont conçus pour être en symbiose avec leur environnement et contribuer à la restauration et à l’enrichissement des milieux dans lesquels ils s’insèrent, tant au niveau des écosystèmes, des communautés humaines que de l’économie.

Au terme de son cycle de vie, le bâtiment régénératif aura fourni plus de bénéfices à l’environnement et à la société qu’il ne lui aura soutiré de ressources (net-positif), notamment : création de biodiversité, production d’eau de qualité, d’énergie, de nourriture et d’oxygène, capture de GES ou opportunités de socialisation.  Bien que les technologies puissent être intégrées dans cette approche, son principe de base est d’abord et avant tout la conception passive inspirée des cycles naturels.

L’école Willow, située au New-Jersey, est un exemple concret de projet régénératif. Les attributs du bâtiment durable ont été mis de l’avant dans le but de restaurer les écosystèmes endommagés et de créer un milieu favorable à l’apprentissage et à l’engagement communautaire.

Pour aller plus loin :

http://www.wbdg.org/resources/livingbuildings.php

http://www.integrativedesign.net/regenerative.htm

http://scholarworks.umass.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1389&context=theses