Le terme biophilie (biophilia), a d’abord été proposé par le biologiste Edward O. Wilson. Il désigne l’affinité innée de l’homme pour le vivant et les systèmes naturels.
Ce terme est parfois adopté dans le domaine de l’architecture et il fait référence à une conception qui se rapproche ou qui imite les conditions d’un environnement naturel. De fait, certaines recherches démontrent que les humains ont tendance à trouver des solutions qui leur permettent de préserver les aspects biophiliques dans leur milieu de vie. À titre d’exemple, la biophilie peut consister à :
- favoriser l’intégration de la lumière provenant du soleil;
- maximiser les vues sur des éléments de la nature;
- imiter des motifs qui se rapprochent de formes ou de patrons présents dans un environnement naturel.
Plusieurs croient que la biophilie produit des effets mesurables et des avantages certains sur les personnes qui utilisent un espace, notamment :
- la réduction du stress et de l’absentéisme;
- l’augmentation de la productivité et des capacités d’apprentissage.
Dans l’ordre, ce sont l’éclairage naturel et l’accès aux vues qui constituent les aspects les plus importants dans l’atteinte de la satisfaction d’un employé par rapport à son espace de travail. Ils sont suivis par le confort thermique, la dimension de l’espace de travail et enfin le confort ergonomique.
Fait intéressant, en 2008, le GRAP rapportait que les dépenses annuelles par unité de surface administrative sont constituées à environ 84 % de salaires. La balance est destinée aux frais de location (14 %), à la facture énergétique et aux frais d'entretien (2 % pour ces deux derniers items). De cette perspective, la productivité des employés est un facteur majeur en ce qui a trait à la rentabilité d’une entreprise.
Source : Université Laval (Productivité durable vers une biophilie architecturale, GRAP 2008). En ligne, le document utilisé pour produire cette définition peut être trouvé à l’adresse suivante : http://www.grap.arc.ulaval.ca/attaches/OAQ/18-GRAP-Product-Bio.pdf.