Engagé dans un processus d’écologisation en continu depuis plusieurs années, le Palais des congrès de Montréal entre dans une nouvelle ère : celle de la carboneutralité de ses installations.
Le Palais des congrès devient ainsi l’un des premiers établissements du genre dans les Amériques à prendre un engagement en faveur de la carboneutralité de son immeuble. Pour ce faire, il compensera les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées aux dépenses énergétiques de ses installations en contribuant à l’aménagement et à la plantation d’arbres sur quatre hectares de la forêt Montmorency de l’Université Laval, la plus grande forêt d’enseignement et de recherche universitaire dans le monde.
« Il était important pour nous que le Palais devienne carboneutre grâce à une initiative qui a un impact local, et le programme élaboré par les chercheurs du Québec affiliés à l’Université Laval répond parfaitement à cette volonté », indique Robert Mercure, président-directeur général de la Société du Palais des congrès de Montréal.
Partenariats universitaires
Dans cette même foulée, le Palais soutiendra la recherche en s’associant avec des universités québécoises, dont l’Université Laval. Dans ce cas, son appui contribuera à développer les connaissances sur les meilleures pratiques de gestion forestière pour favoriser la captation du carbone par les puits de carbone forestier.
Ce partenariat s’ajoute à l’association avec AU/Lab – organisme associé à la Faculté des sciences et à l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM – qui chapeaute le laboratoire d’agriculture urbaine aménagé sur le toit du Palais des congrès. Cette vitrine d’expérimentation et de promotion des technologies et techniques en agriculture urbaine contribue à la réduction des îlots de chaleur urbains, tout en permettant la collecte de données scientifiques.
Programme de compensation
Toujours dans une perspective de développement durable, le Palais des congrès proposera aux organisateurs des événements qu’il accueille de compenser les émissions de GES associées au déplacement et à l'organisation de leur rassemblement en optant pour l'une des trois options suivantes :
- Bourse du carbone Scol'ERE : compensation par l'achat de crédits-carbone éducatifsMD finançant des activités de sensibilisation dans les écoles du Québec et dont l'engagement des participants contribue à la réduction des émissions des GES;
- Planetair : compensation par le biais d'un investissement dans des projets certifiés Gold Standard, notamment un projet de reboisement en zones urbaines et semi-urbaines au Québec;
- Carbone boréal : compensation par la plantation d'arbres au Québec dans le cadre d'un programme validé et vérifié de recherche universitaire sur le rôle des forêts dans la lutte aux changements climatiques. Une démarche orchestrée par l'Université du Québec à Chicoutimi.
Soulignons que le Palais des congrès vient d’adhérer au Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies, dont les 17 objectifs guideront désormais les actions de l’établissement montréalais pour réduire son empreinte environnementale et celle de sa clientèle.
Source : Société du Palais des congrès de Montréal