Québec révisera les exigences de performance énergétique applicables aux nouveaux bâtiments résidentiels. L’objectif : réduire de 25 % la consommation d’énergie de ces constructions.
Les modifications proposées au Code de construction du Québec porteront principalement sur l’isolation, les ponts thermiques, l’étanchéité à l’air, la fenestration et la ventilation mécanique. Elles seront mises en œuvre par la Régie du bâtiment du Québec.
Un projet de règlement en ce sens sera publié à la Gazette officielle du Québec, le 22 février prochain. S’ensuivra une consultation d’une durée de 45 jours.
Pour la Section du Québec du Conseil du bâtiment durable du Canada, cette révision des exigences en matière d’efficacité énergétique constitue un premier pas intéressant pour le secteur résidentiel. Selon le coprésident de l’organisme, Charles-Henri Brunet, les exigences en efficacité énergétique pour les nouvelles constructions sont devenues désuètes en regard du savoir-faire des entreprises de construction québécoises. « Il serait également intéressant de légiférer sur les bâtiments existants, ajoute-t-il, car c’est à cet endroit que les besoins en efficacité énergétique sont les plus criants. »
Les organismes Écobâtiment et Vivre en ville saluent également le renforcement des exigences en efficacité énergétique annoncé hier. « Des normes plus sévères au Code permettront de se rapprocher des meilleures pratiques déjà appliquées par les entrepreneurs avant-gardistes du secteur résidentiel », indique Francis Pronovost, expert-conseil chez Écobâtiment.
« L’objectif, c’est de tendre, à terme, vers une norme d’énergie nette zéro, carbone neutre, pour les nouvelles constructions résidentielles, mais aussi institutionnelles et commerciales », de renchérir Alexandre Turgeon, président de Vivre en ville.