Jean-Michel Lavoie, professeur en génie chimique et biotechnologique à l’Université de Sherbrooke (UdeS) et ses étudiants s’affairent à développer des solutions énergétiques afin de contribuer à la transition énergétique, allant de la production de carburant à l’aide de matière résiduelle à la mise en place de nouvelles technologies vertes dans le monde acéricole.
Leurs objectifs ? Concevoir des procédés à partir de résidus urbains ou de résidus provenant de la biomasse forestière afin de créer des solutions qui pourraient par la suite « être implantées dans l’industrie », mentionne M. Lavoie, qui est aussi titulaire de la Chaire de recherche industrielle sur les biocombustibles et les bioproduits de l’UdeS, par voie de communiqué.
Pour l’instant, c’est le marché québécois qui est visé par ces solutions énergétiques, qui seraient « doublement utiles pour l’environnement » puisqu’elles seraient abordables et généreraient autrement des gaz à effet de serre.
« Nous créons des technologies, mais notre force, c’est aussi de pouvoir les développer à une échelle qui est assez conséquente, qu’on appelle échelle pilote. Pour un monde industriel pétrolier, ce n’est pas si gros, mais pour un monde universitaire, c’est aller assez loin par rapport à ce que les universités font normalement », poursuit Jean-Michel Lavoie.
Les travaux sont effectués dans un laboratoire au Centre de mise à l’échelle du Parc Innovation, et sont réalisés par des étudiants en génie chimique et génie biotechnologique.
Source : UdeS