L’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQME) a profité de la 2e Rencontre municipale de l’énergie, tenue hier à Boucherville, pour présenter son offre de services aux municipalités : la Démarche municipale en efficacité énergétique et en réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L’AQME a ainsi lancé officiellement sa trousse d’outils en ligne Ma municipalité efficace. Développée par une brochette d’experts, elle touche tous les champs de compétence municipale en matière d’efficacité énergétique et de réduction des émissions de GES. Elle inclut aussi des exemples de projets municipaux ainsi qu’un recensement des programmes d’aide financière, des formations et des outils disponibles.
L’offre de services aux municipalités comprend en outre un accompagnement sur les choix technologiques. En huit mois, indique l’AQME, plus de 50 municipalités se dont déjà inscrites au programme.
La rencontre a aussi été marquée par la présentation de projets novateurs en efficacité énergétique et réduction des GES menés dans le monde municipal :
- la municipalité de Mont-Carmel profite maintenant de son église pour produire de l’énergie verte grâce à la biomasse, une énergie renouvelable qui alimente les bâtiments avoisinants ;
- Sainte-Ambroise modernise son aréna, supprime l’utilisation de réfrigérants nocifs pour la couche d’ozone, récupère la chaleur et climatise son bâtiment ;
- Châteauguay travaille à l’élaboration d’un quartier résidentiel alimenté à l’énergie géothermique ;
- Varennes développe la première bibliothèque Netzéro au Québec ;
- Victoriaville subventionne la construction de nouvelles maisons éconergétiques à travers son programme Victoriaville habitation durable ;
- Et la MRC Marguerite d’Youville mise sur la valorisation énergétique pour traiter ses déchets ultimes.
« Le secteur municipal doit être considéré comme un secteur à part entière sans lequel l’économie verte émergente ne pourrait pas voir le jour, a indiqué le président de l’AQME, Jean Lacroix. Les raisons sont simples et aujourd’hui identifiées, près de 50 % des émissions de GES sont sous contrôle direct ou indirect des municipalités. »
Source : AQME