Sara Belaid
Dans le cadre de son Plan de développement durable, le CISSS de la Montérégie-Ouest a investi dans divers projets d’économie d’énergie. Ces projets se traduisent par des réductions d’émissions de gaz à effet de serre (GES) et de consommation d’eau potable.
Un financement conjoint du ministère de la Santé et des Services sociaux et du programme ÉcoPerformance, administré par Transition énergétique Québec, a permis l'octroi d'une aide de 3,3 millions de dollars pour les établissements du CISSS.
Hôpital Anna-Laberge
L’hôpital Anna-Laberge a profité de ce financement pour mettre en place plusieurs mesures éconergétiques. Les systèmes de contrôle de la ventilation ont été optimisés et le contrôleur du brûleur d’une des chaudières a été remplacé par un contrôleur permettant la micromodulation. Des thermopompes alimentant le réseau de préchauffage ont été ajoutées pour permettre la récupération d’énergie, de même qu'un système de chauffage solaire et de thermopompage. Ce dernier récupère l’énergie provenant de différentes sources et la réutilise pour combler les besoins de chauffage et de production d’eau chaude domestique. Par ailleurs, d’autres initiatives permettent une réduction importante de la consommation d’eau potable, soit environ 8 500 000 litres par année.
Centre d’hébergement de Châteauguay
Parmi les mesures qui ont été mises en œuvre au centre d’hébergement de Châteauguay, on peut compter l’optimisation du contrôle des hottes de cuisine et la récupération d’énergie pour préchauffer l’air du système de ventilation. De plus, l’efficacité de la production d’eau chaude domestique a été améliorée grâce au remplacement de la chaudière atmosphérique par une chaudière à condensation.
Centre d’hébergement de La Prairie et centre d’hébergement de Saint-Rémi
Les projets financés dans ces deux centres concernent l'amélioration de l’efficacité de la production d’eau chaude domestique. Aussi, des variateurs de vitesse ont été installés sur les moteurs du ventilateur d’évacuation et du système de compensation d’air des hottes de cuisine, afin de contrôler les débits d’air évacué selon les activités des cuisines, diminuant ainsi le volume d’air neuf à chauffer.
Source : Transition énergétique Québec
