Les projets Uqumuujuq et Tumi, réalisés par deux équipes d’étudiantes en architecture de l’Université Laval, font partie des 10 projets primés au volet étudiant du concours annuel de l’American Institute of Architects Committee on the Environment (AIA COTE).
L’édition 2022 récompensait des projets exploitant le concept de carboneutralité par l’intégration créative et innovante de stratégies de design telles que l’éclairage naturel, le chauffage et le refroidissement passifs, les matériaux écologiques, la gestion de l’eau et la gestion durable de l’énergie.
Les deux propositions québécoises finalistes, réalisées dans le cadre de l’atelier Ambiances physiques des professeurs Claude Demers et André Potvin, avaient pour objectif de recycler l’aréna local de Ikaluktutiak (Cambridge Bay), au Nunavut, en une serre moderne.
L’équipe composée de Florence Bouchard-Bédard, Daphné Garon-Rioux et Coralee Tremblay a conçu le projet Uqumuujuq. Les étudiantes ont proposé d’ajouter une structure inclinée à l’aréna existante. Celle-ci suit la trajectoire du soleil afin de profiter au maximum de sa lumière et de sa chaleur, tout en créant des zones à l’abri du vent. À l’intérieur, le visiteur circule parmi les différentes parties de la production en serre, de la germination au partage d’un repas, de la préparation à la récupération.
Le projet Tumi, conçu par Mia-Kim Bouchard, Alice Corrivault-Gascon et Roxane Gagnon, est pour sa part basé sur la réutilisation de conteneurs qui se trouvent dans le village. Ceux-ci sont intégrés à la structure métallique de l’aréna, que ce soit par addition, superposition, inclusion ou interpénétration pour former une immense serre aux couleurs vives qui apporte joie, curiosité et lumière dans un climat très froid.
Ouvert aux étudiants des États-Unis, du Canada et du Mexique, ce concours de l’AIA COTE est organisé en partenariat avec l’Association of Collegiate Schools of Architecture. Cette année, plus de 600 participants représentant 45 établissements universitaires ont soumis des projets écoresponsables.
Sources : Université Laval et AIA
