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Nouveau départ pour l’Écoquartier D’Estimauville

22 avril 2015

Le développement de l’écoquartier D’Estimauville, à Québec, est de nouveau sur les rails. La réalisation de ce projet, dont le concept vient d’être dévoilé par la Ville, devrait s’échelonner jusqu’en 2018. Elle se traduira par la construction de près de 800 unités d’habitation se déployant autour d’un parc public.

Le déploiement de cet écoquartier avait été interrompu à l’automne 2013 après le retrait du consortium qui avait remporté, en juin 2012, l’appel d’offres émis par la Ville aux fins de la requalification de cette friche urbaine chevauchant les arrondissements de Beauport et de La Cité-Limoilou.

« À la suite du désistement du précédent promoteur, la Ville a choisi de reprendre le projet, mais nous avons pris le temps d’analyser adéquatement les besoins du milieu, a indiqué le maire Régis Labeaume. Il était nécessaire de procéder à l’évaluation de plusieurs paramètres pour déterminer les critères de cet écoquartier en fonction des besoins des futurs résidents. »

Stratégies durables

Lors du dévoilement du concept, la Ville a indiqué avoir retenu les 10 stratégies durables suivantes pour l’écoquartier D’Estimauville :

  • gestion des eaux pluviales ;
  • jardins communautaires et récupération des eaux de pluie ;
  • collecte centralisée des matières résiduelles, contenant enfoui avec chargement latéral par grue et tri à la source dans chaque logement ;
  • bornes de recharge pour les véhicules électriques ;
  • certification LEED Canada pour les habitations ;
  • éclairage économe et limitant la pollution lumineuse ;
  • rangements pour vélos, intérieurs et extérieurs ;
  • aménagement de toitures blanches, végétalisées ou accessibles ;
  • surface perméable pour les stationnements et les allées piétonnes ;
  • matériaux recyclés ou réutilisés.

 Pour orienter le développement et l’aménagement de cet écoquartier, la Ville mise sur cinq grands critères : l’atteinte de la mixité sociale ; l’offre d’un cadre de vie agréable et diversifié ; le choix de constructions respectueuses de l’environnement ; l’utilisation des énergies renouvelables ; et une meilleure gestion de l’eau ainsi qu’une offre en transports autre que l’automobile. Le concept prévoit une densité maximale de 100 logements par hectare.

La préparation des plans et devis pour la construction et l’aménagement des emprises des nouvelles rues, ainsi que l’exécution des travaux électriques, démarrera cette année.

Source : Ville de Québec