Les projets canadiens peuvent dès maintenant être inscrits au système d’évaluation du bâtiment durable LEED v5.
Cette nouvelle version de LEED pousse encore plus avant la quête de durabilité et offre de nouvelles voies pour améliorer la conservation et la restauration écologiques, la qualité de vie des occupants des bâtiments et la décarbonation de l’environnement bâti.
« Chaque nouvelle version de LEED place la barre plus haut et crée un équilibre entre les limites de ce qu’il est possible d’accomplir et la capacité de l’industrie à y parvenir », explique Thomas Mueller, président et chef de la direction du Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa).
« LEED v5, poursuit-il, est ambitieux et met davantage l’accent sur la décarbonation, la résilience et la santé. Avec son approche holistique caractéristique, LEED v5 aidera les promoteurs, les propriétaires, les concepteurs et les constructeurs à répondre aux attentes des investisseurs, des clients et des administrations publiques. »
Depuis le 28 avril, il est donc possible d’inscrire les projets à LEED v5 pour la conception et la construction de bâtiments (C+CB), pour la conception et la construction de l’intérieur (C+CI) et pour l’exploitation et l’entretien des bâtiments (E+E). Cette nouvelle mouture introduit plusieurs mises à jour importantes visant à améliorer la durabilité dans les pratiques du bâtiment et à favoriser un changement positif ayant un impact réel :
- Accent mis sur la décarbonation : de nouveaux préalables et crédits mettent l’accent sur la réduction des émissions de carbone opérationnel et intrinsèque. La moitié de tous les crédits LEED v5 sont reliés à la décarbonation.
- Amélioration de l’efficacité énergétique : des normes de performance énergétique plus rigoureuses requièrent que les projets atteignent des cibles d’efficacité plus ambitieuses, en particulier pour les niveaux de certification plus élevés, comme LEED Platine.
- Résilience : LEED v5 intègre la résilience à la variabilité climatique en exigeant que les projets fassent l’objet d’évaluations de la résilience climatique afin d’identifier les vulnérabilités et de planifier la durabilité à long terme.
Source : CBDCA
